La consommation responsable KESAKO ?

Nous consommons quotidiennement par besoin, par nécessité mais aussi par envie, par commodité ou habitude. Les produits marchands ou non que nous consommons se caractérisent par des qualités qui nous semblent essentielles : son utilité, sa performance, son prix, son esthétique ou sa saveur. La consommation responsable s’intéresse également au coût social et environnemental du produit, à son impact sur l’économie et l’emploi et aux conséquences du produit en fin de vie.

Consommer, c’est souvent synonyme d’acheter mais on peut aussi échanger, louer ou réutiliser.

Le principe défendu par la consommation responsable est le suivant « consommer, c’est voter pour un choix de société ». En tant que citoyens nous pouvons tous, par nos pratiques de tous les jours, ré-interroger le sens que nous donnons à l’économie. L’économie dominante a comme finalité, la recherche de profit et comme moyen la concurrence. Les économies d’échelles réalisées nous entraînent à une production de masse et donc à une consommation de masse. Ce principe nous pousse à consommer davantage chaque jour et à rechercher constamment le meilleur prix. Cette logique infernale nous empêche de nous questionner sur nos besoins véritables et sur la cohérence des circuits de production et de distribution des produits. A travers notre mode de consommation, nous pouvons agir pour une autre société.

Consommation responsable pour tous ?

La consommation responsable est-elle l’apanage des plus riches ? Mettre en opposition consommation de masse et consommation responsable signifie que nous sommes dans une société de choix. Nous avons accès à pléthore de produits mais comment faire un choix éclairé ? Quels sont les critères de choix des citoyens ? Les produits responsables peuvent au premier abord paraître plus coûteux mais leur qualité est bien supérieure. Il faut considérer chaque dépense comme un investissement à long terme, par exemple : manger bio et utiliser du savon sans paraben, c’est protéger sa santé et l’environnement… De plus, les produits responsables sont au « juste prix » c’est-à-dire qu’ils permettent au producteur de vivre décemment de son activité, de favoriser l’emploi et de réduire des intermédiaires afin de diminuer la pression sur les prix. C’est pourquoi il faut privilégier le local.
La grande distribution fait sa loi : Avons-nous besoin de toutes ces marques de gâteaux, de lessives, de jus de fruit, de vêtements ? Le marketing coûte cher et est-ce une garantie de qualité pour autant ? 

Notre consommation nous interroge également sur la répartition des richesses au sein des pays riches et avec les pays pauvres. Comment répondre aux besoins primaires1 de toutes les populations ? Au XXIème siècle, les pauvretés économiques, sociales, environnementales et culturelles s’accroissent ; les inégalités n’ont jamais été aussi grandes entre pays et à l’intérieur des pays : les 3 personnes les plus riches du monde ont une richesse supérieure au PNB des 8 pays les plus pauvres. L’une des pistes de réponses serait de passer de cette culture de consommation frénétique à une culture du mieux-être et du partage.

1 – Ce sont les éléments indispensables à la survie : se loger, respirer, boire, manger, se protéger du froid et de la chaleur, se défendre contre les agressions…

S’abonner
Notifier de
guest
0 Commentaires
Inline Feedbacks
Voir tous les commentaires

CES ARTICLES
POURRAIENT VOUS INTÉRESSER